Témoignages de Pierre Vernier, Yves Bogeat et Daniel Bret et photo d'une rencontre.

MICHEL CHAPPAZ (1939 2020)


De Pierre Vernier


Michel est arrivé à l’E N d’Albertville à la rentrée 1955 après avoir fréquenté le Cours Complémentaire de La Bridoire. Il avait aussitôt participé aux activités sportives avec le prof de gym, Mr CANTIN. Il était membre de l’équipe de foot et de l’équipe de rugby de l’Ecole Normale qui essayait vainement de rivaliser avec les lycées d’Albertville, Ugine ou Chambéry dotés d’effectifs humains beaucoup trop importants.

Après les 4 années d’E N (1955-1959), Michel était resté un an comme surveillant (avec Daniel BRET et Yves BOGEAT) afin de préparer son entrée à la Fac.

A la fin de ses études à Grenoble où il croisera de nombreux normaliens : les frères CARREL, VOUTHIER,  DEMEURE, MÉRAT…., il est parti en coopération sur l’île de Madagascar où il est resté de nombreuses années et où il rencontrera son épouse Claudine.

La coopération terminée, il a décidé de rester dans l’Océan Indien et a demandé sa mutation sur l’île de la Réunion où il occupera divers postes de Professeur puis de Directeur de collège.

Il n’avait pas pu participer au 150ème anniversaire de l’Ecole Normale d’Albertville et le regrettait, mais il avait essayé lors de ses derniers voyages en France Métropolitaine de retrouver ses camarades d’Ecole Normale.



en septembre 2012, chez Pierre Vernier, de dos, Albert Carrel, Pierre V., Yves Bogeat, Danièle Vernier, Michel Chappaz, Pierrot Orset.


De Yves Bogeat


J'ai en effet de très bons souvenirs avec Michel puisque pendant notre année de "Pion" nous préparions ensemble le CREPS.

Nos chemins et la vie nous ont ensuite séparés et nous nous étions perdus de vue après notre rassemblement des 150 ans de l'Ecole Normale, et lors d'un petit séjour l'année suivante chez Pierre Vernier, nous avions repris contact. Ce furent de bien bons moments.


De Daniel Bret


Je suis arrivé dans la promotion de Michel comme « mitigé» c’est à dire élève de la promotion suivante mais ayant déjà effectué l’année de seconde au lycée de Chambéry, dont entrant directement en deuxième année d’EN équivalent de la classe de première au lycée. Nous étions six dans ce cas. Par ordre alpha : Jacques Blanc,  Jean Court, Michel Excoffier, Robert Girard, Raymond Pellegrin, et moi-même. La présence des mitigés dans une promo déjà constituée était souvent une épreuve d’intégration. Ce ne fut pas toujours facile.


Michel se distinguait de certains autres par son calme, sa bienveillance, et c’était aussi un des meilleurs sur le plan scolaire. Un scientifique, mais aussi un grand sportif comme on le verra ensuite dans ses choix de carrière. Donc pour moi c’était un gars bien… et réconfortant.


Je l’ai moins fréquenté qu’Yves à la période où nous étions surveillants. Je me souviens surtout de l’avoir assisté un matin où, lendemain de match de rugby, il ne se sentait pas bien, et avait vomis du sang. Il avait une hémorragie nasale et avait avalé le sang tout en s’affaiblissant sérieusement. Le médecin était venu le voir et finalement Michel nous avait fait peur mais s’était bien remis.


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