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Ma premire rencontre avec M. Laurenceau.

 

Nous avions, lors du concours dĠentrŽe ˆ lĠƒcole Normale, plusieurs Žpreuves dont une qui consistait ˆ Žcouter un exposŽ (ou lire un texteÉ je ne sais plus trop) et en faire des commentaires. Bref, nous Žtions tous assis dans une salle de lĠŽcole et tout ˆ coup un homme est entrŽ, vtu dĠun short, ce qui a cette Žpoque Žtait rare, donc trs surprenant surtout dans ce contexte officiel. CĠŽtait Laurenceau, le professeur qui Žtait chargŽ de prŽsenter le texte.

 

Ce texte mettait en dŽbat les thŽories de Malthus et la possibilitŽ ou non pour notre sociŽtŽ de rŽpondre aux besoins de lĠalimentation mondiale. Je me souviens que jĠavais alors pris le contre-pied de cet exposŽ, expliquant ˆ ma manire que si la production augmentait selon une progression arithmŽtique, et que la population augmentait elle selon une progression gŽomŽtrique, cela ne pouvait pas marcher. JĠŽtais un peu perplexe : jĠavais pris des risques et je risquais de me voir Žjecter. Apparemment ma copie a tenu la route puisque je fus admis.

 

Ce nĠest que bien plus tard que je me suis rendu compte que les thŽories Žcologiques de notre Žpoque confortaient mon analyse balbutiante de lĠŽpoque. La rŽflexion autour de lĠempreinte Žcologique nous permet de penser que dans un monde ÇfiniÈ comme le n™tre on ne peut plus se permettre de consommer plus que les ressources de notre plante. Si tout le monde consommait comme les amŽricains il nous faudrait six plantes comme la n™tre pour nous satisfaire !!!